
Avec Xavier Hanotte (écrivain), Hubert Roland (historien de la littérature, FNRS/UCL), Raoul Servais (cinéaste) et Daniel Couvreur, journaliste ( Le Soir ), spécialiste critique de BD comme intervenants; Pierre Schoentjes (Université de Gand) et Roland Baumann (INRACI/ULB), donc six personnes (voire sept si on compte l'intervention télévisée de Marc Quagebeur, directeur des AML) autour de la table pour présenter deux publications autour de ce thème. D'une part, 14-18 : une mémoire littéraire le n° 32-33 de la revue Textyles et la publication des actes du colloque Mémoires et antimémoires littéraires du XXeme siècle - La première guerre mondiale (à Cerisy la Salle en 2005) dirigé par Annamaria Laserra, Nicole Leclercq et Marc Quagebeur.
La différence de commémoration de la première guerre mondiale par la France et par la Belgique a été évoquée. Elle est beaucoup moins institutionnalisée en Belgique, vérouillée qu'elle est par la question linguistique.
Etant amatrice de BD, l'intervention de Daniel Couvreur m'a particulièrement intéressée. Pour lui, la Première guerre mondiale est essentiellement présente dans deux voies différentes dans la BD. D'une part, il y la voie réaliste qui montre la réalité intime du soldat avec un auteur comme Jacques Tardi, et son album C'était la guerre dans les tranchées (1993) ou encore Putain de guerre qui sort fin novembre, par exemple. D'autre part il y a la voie fantasmagorique représentée par des albums tels La lecture des Ruines (2001) de David B; Le Roi cassé (2005) de Nicolas Dumontheuil ou encore Une aventure rocambolesque de Vincent Van Gogh- La ligne de front (2004) de Manu Larcenet.
Edit du 5 janvier 09 :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire