
Drôle d'entrée en matière pour cette rencontre autour de livres abordant les mêmes thématiques :
Mon identité élective, Juif européen athée et
Constantin Brunner, un philosophe allemand de l’antisémitisme, du nazisme et du sionisme – avec un texte de ce philosophe écrit en 1924 : Le malheur de notre peuple allemand et nos « Völkisch » de Jacques Aron;
Destination Berlin et
Terrain de manœuvre de Lionel Richard, le tout chez Didier Devillez éditeur. Et
Primo Levi à l’œuvre ; La réception de l’œuvre de Primo Levi dans le monde, sous la direction de Philippe Mesnard et Yannis Thanassekos aux éditions Kimé. Tout de go, Henri Goldman, l'animateur, avoue n'avoir pas lu les livres de Lionel Richard et commence directement la soirée par des questions sans avoir présenté ses trois invités, Jacques Aron (architecte et essayiste), Yannis Thanassekos (sociologue et directeur le la fondation Auschwitz), et Lionel Richard (professeur de littérature comparée et auteur de nombreuses études sur la vie culturelle du XXe siècle)...
Peut-on apprendre de l’Histoire ? Question vaste s’il en est. Les trois auteurs nous ont rappelé que l’histoire était ni science exacte ni objective ; qu’elle avait pour but de faire savoir, faire comprendre et faire sentir les choses ; qu’elle ne pouvait, tout comme la mémoire, être considérée comme un vaccin qui nous immunise et que, si le devoir de mémoire est important, il ne faut pas se focaliser sur l’émotion qui est passagère mais insister sur l’importance de la réflexion entre autres avec les jeunes à qui on transmet cette mémoire.
La rencontre s'est ensuite longtemps attardée autour d'un des livres de Jacques Aron,
Constantin Brunner, un philosophe allemand de l’antisémitisme, du nazisme et du sionisme – avec un texte de ce philosophe écrit en 1924 : Le malheur de notre peuple allemand et nos « Völkisch ». La question de l’identité a été abordée dans une moindre mesure.
Edit du 5 janvier 09 :